Qu’il observe le monde à travers la lentille d’un télescope ou le viseur de son appareil photo, Pierre-Alain Duc éprouve le même goût pour l’image, sous toutes ses formes.
« Des appareils photo numériques, j’en ai déjà usé quatre ou cinq », sourit Pierre-Alain Duc, tenant en main son dernier petit bijou, « un hybride Fujifilm XT2. Au quotidien ou en mission, je l’ai toujours à portée de main ! » Le photographe amateur fait remonter sa pratique « au tout début de l’essor du numérique ». Une passion indissociable de son métier d’astronome : « L’arrivée du numérique a été une vraie révolution, quand on travaille à l’échelle du photon ! » Qu’il s’agisse de clichés de collision de galaxies ou visant à déterminer l’âge d’une étoile, « je n’ai jamais pu m’empêcher d’y chercher le côté esthétique ! » Tant et si bien que certains de ses objets d’études se sont retrouvés exposés dans des galeries. Persuadé que la forme peut être au service du fond, Pierre-Alain Duc a pour habitude d’utiliser la photographie « pour capter l’attention de mes interlocuteurs, lors de conférences, d’articles scientifiques ou simplement lorsque j’envoie des courriels ».
Mais surtout, ce qui motive ce photographe compulsif à appuyer sur son déclencheur, ce sont les défis qu’il aime se lancer. Depuis treize ans, il se trouve un fil conducteur pour l’année : « Un mois une couleur », « Un mois, une histoire »… En 2018 : « Une photo à 13 h ». « Je programme une horloge à 12 h 59, et j’ai une minute pour trouver un cadrage. C’est un vrai challenge, car il faut poser un regard neuf sur des environnements familiers, ma maison ou mon bureau de directeur de l’Observatoire astronomique* ».
Le défi qui lui a donné le plus de fil à retordre ? « "Un jour, un portrait", en 2016. Ça a été l’occasion de belles rencontres, même si étant d’un naturel timide, j’ai dû prendre sur moi pour aller au-devant de ces inconnus. »
« Parfois, une photo peut n’avoir aucun intérêt seule, mais prendre tout son sens entourée d’autres clichés sur le même thème, analyse Pierre-Alain Duc pour expliquer son goût quasi-exclusif des séries. C’est d’ailleurs en les mettant au format timbre-poste que je sélectionne mes photos ».
Magie
Sans doute pas un hasard, donc, si sur Facebook son profil s’orne de mosaïques photographiques. Son travail, il le partage autour de lui, sur son blog et sur les réseaux sociaux. « L’année d’ "Un jour, une photo mystère", le jeu était de faire deviner à ma petite communauté ce qui figurait sur mes clichés quotidiens. » Le numérique lui offre aussi une sécurité supplémentaire pour la sauvegarde de ses imposantes archives, « aux côtés de mes disques durs ». Mais le plus sûr moyen reste l’impression. Chaque série a fait l’objet d’un livre, et il a aussi chez lui une imprimante de qualité professionnelle. « Ça me permet de jouer avec la "troisième dimension" du grain du papier. Surtout, ça a un côté magique de voir une photo se matérialiser sous ses yeux ! J’apprécie aussi le contrôle que cela me donne, de pouvoir maîtriser tout la chaîne de production. »
C’est aussi pour cette raison que Pierre-Alain Duc travaille exclusivement au format RAW, qui lui permet de retravailler tous les paramètres de ses images. « Je rapproche cela du traitement des images scientifiques que j’effectue dans mes recherches ; j’aime avoir la possibilité d’interpréter mes photos dans le sens que je souhaite, ne pas me laisser imposer les réglages de la machine. » Sa réponse lorsqu’on lui demande s’il envisage de se passer des retouches un jour ? « Pourquoi pas en faire mon prochain défi ! »
E. C.
* Pierre-Alain Duc occupe cette fonction depuis janvier 2017.
Geoffroy Steegmann a été nommé début mai au poste de directeur général adjoint (DGA) sur missions transverses, au sein de la Direction générale des services.
Geoffroy Steegmann, 40 ans, a occupé pendant six ans le poste de responsable des services administratifs de l'École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé), après être passé par les agences comptables du Crous et de l'Université Louis-Pasteur. Il a également été responsable administratif de la Faculté des langues et cultures étrangères de l'Université de Strasbourg, de 2009 à 2013.
Son expérience en composante ne manquera pas de lui être utile dans la mission de gestion de la relation entre le niveau central de l'université et ses composantes de formation qui lui a été confiée. « Je serai également chargé de superviser le pilotage de l'université et de projets transversaux pour le compte de la Direction générale des services. »
Initialement programmé le 23 mars, l'événement phare du réseau Alumni de l'Université de Strasbourg, intitulé « Intelligences en connexion », se déroulera finalement vendredi 15 juin, à partir de 18 h 30. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 10 juin.
Avec, toujours au programme, l'intervention de l'invité d'honneur, Jean-Pierre Sauvage, prix Nobel de chimie 2016. Mais aussi... Testez la réalité virtuelle et laissez-vous guider dans le Palais universitaire. Savourez de la nourriture « intelligente » et vibrez au son d'un concert live. Découvrez des pitchs en cinq minutes chrono dans des domaines qui piqueront votre curiosité. Amusez-vous avec le stand-up plein d'humour de Marie-Charlotte Morin et le spectacle détonnant du chef d'orchestre scientifique Sébastien Bizzotto.
Pour l'occasion, le réseau lance un défi à ses membres : si vous retrouvez et invitez trois personnes (ou plus) à participer à cette soirée, une visite-dégustation de la cave historique des Hospices de Strasbourg vous sera offerte !
À quelques kilomètres, au sud de l’Alsace, ou plus loin, au sud de l’Europe, le Service pour la promotion de l’action sociale (Spacs) vous propose une découverte du village en transition d’Ungersheim et un voyage solidaire en Arménie.
Quelques places sont encore disponibles pour la sortie verte dans la commune d'Ungersheim, à la découverte des réalisations liées à la transition écologique, guidés par l’association locale La Potassine, samedi 26 mai.
Il est également encore possible de s'inscrire pour le séjour découverte Culture et patrimoine en Arménie (8 jours/7 nuits), au départ de Strasbourg, du 27 octobre au 3 novembre 2018.
Le travail des artistes de l'université, personnels et étudiants, seront à découvrir au 43 rue Goethe du lundi 4 au jeudi 14 juin.
L'exposition artistique annuelle du Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) a cette année pour thème « Fiesta ». L'inauguration aura lieu le lundi 4 juin, à 12 h.
Depuis janvier 2017, le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) est bureau de change du stück, monnaie locale, complémentaire et citoyenne. C'est aussi au 43 rue Goethe que vous pouvez vous procurer des Chèques Lire, pour bouquiner à tarif préférentiel !
À travers le Spacs, l’Université de Strasbourg a décidé de contribuer au développement du stück pour contribuer au soutien de l'économie réelle. Vous pouvez y échanger vos euros contre des stücks, sans frais (excepté l'adhésion à l'association, à tarif libre).
Le Spacs rappelle également que chaque personnel de l'université bénéficie de la possibilité d'acheter trois Chèques Lire, d'une valeur faciale de 15 €, vendus 10 € (soit 33.33 % de subventionnement) par année civile.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 5 juin midi pour une parution le vendredi 8 juin 2018. Consultez les dates des prochains numéros.